
Bouche-Fumier, Hortense Raynal, éditions Cambourakis :
Un recueil de poésie organique, vibrant, vivant, où la poétesse s'interroge sur ce que c'est que la poésie et ce que c'est que d'être poétesse, d'incarner la poésie, de vivre la poésie. Une poésie du quotidien, de l'humain, de l'humus, une poésie non pas éthérée, sublime et nébuleuse, mais une poésie qui s'ancre dans la terre, dans la boue et dans les tréfonds de l'âme.
"La poésie c'est de la terre creusée, décomposée, la poésie c'est sale. Sale et fertile."
"Et tu es la somme, la somme de tous les grains de terre -pourquoi on dit grain de sable et pas grande de terre ?"
La nuit quand je te gratte le dos, François Bétremieux, Le Castor Astral :
Une histoire d'amour incandescente aussi extraordinaire qu'ordinaire, de son début jusqu'à sa fin. Entre nuits passionnelles et train-train quotidien. Bien qu'une relation prenne fin et que les sentiments évoluent ou disparaissent, l'amour n'en est pas moins éternel.
"je me dis que je vais te gratter pendant / Des années / Un siècle peut-être/ Tu auras des rides /
Mes mains plus grasses / Je glisserai chaque doigt / sous les plis/ De nos amours plus flasques/
A la recherche de grains de beauté /Et des cicatrices / Que j'embrasse en secret"
Celle qui rêvait des tigres, Elodie Chan, Editions Sarbacane :
Un texte envoûtant en vers libres. Une aventure pleine de magie, de quête, de vengeance et de rédemption. Kishi, en quête de ses origines se sent inexorablement attirée par la forêt, où rode pourtant les tigres et les sorcières. Waban, lui, souhaite échapper à la vie de misère et de souffrances à laquelle, comme chaque habitant de son village, il semble destiné. Tous deux rêvent de douceur et de paix, dans un monde où cruauté et violence prévalent. Et dans la forêt, les Oni Yama guettent et réclament justice : si un homme s'aventure sur leur territoire, il en paira le prix.
Laissez un commentaire